Un campus qui ne laisse pas de glace

Un campus qui ne laisse pas de glace

POSTSECONDAIRE. C’est un établissement d’enseignement «magnifique», «lumineux», «fonctionnel» et «plus spacieux» dont disposent les étudiants fréquentant le campus de l’UQTR à Drummondville où c’était jour de la toute première rentrée de l’histoire, jeudi matin.

Voilà les principaux commentaires que l’on pouvait entendre dans les vastes corridors de ce bâtiment sobre, mais qui s’inscrit dans la modernité.

«C’est beau et l’environnement est plus stimulant, s’est dit d’avis Amélie, une étudiante en soins infirmiers. Les salles de classe sont plus grandes et mieux adaptées qu’au Centre PME où je suivais mes cours et j’apprécie le fait que nous avons une bibliothèque.»

«C’est beau et très lumineux, donc c’est plaisant. C’est beaucoup mieux qu’au Cégep, car on sera moins tassé dans les classes», a pour sa part affirmé Jessica.

Fait intéressant, la gente féminine est majoritairement représentée.

«Cela est expliqué par le fait que les programmes offerts ont une connotation féminine. À titre comparatif, 60 % des inscriptions à Trois-Rivières concernent des étudiantes», fait savoir Bertrand Barré, directeur des communications de l’Université.

Pour en revenir aux commentaires, selon Martine Lesieur, directrice du service administratif, le nouveau campus fait l’envie de plusieurs au point que «tous les professeurs veulent venir enseigner ici.»

L’enseignant en sciences de l’éducation Mathieu Point est ravi de pouvoir maintenant donner ses cours dans ce bâtiment tout neuf.

«Il n’y a pas des tonnes d’universités qui peuvent se targuer d’avoir de si belles installations, a-t-il souligné. Nous étions un peu itinérants, mais maintenant, ce sera agréable d’avoir un site permanent où tout est réuni en un seul endroit. De cette façon, cela nous (professeurs) permettra d’enseigner dans des conditions optimales tout en permettant aux gens de nous trouver plus facilement.»

Ce qui fait surtout la particularité de cette infrastructure de quatre étages, ce sont les immenses fenêtres omniprésentes qui laissent entrer la lumière naturelle. Ainsi, peu importe où le regard se pose, on y voit les arbres qui ceinturent le campus.

Par ailleurs, les étudiants ont accès à une bibliothèque ultramoderne dotée d’un rayonnage compact motorisé proposant 2100 volumes environ.

«Ce type de rayonnage permettra éventuellement aux étudiants de rendre accessible plus longtemps l’espace. Les livres ne seront pas accessibles, mais les personnes pourront étudier dans la tranquillité», a expliqué Benoit Séguin, directeur du service bibliothécaire.

Tous les livres étant munis d’une puce électronique, on y a installé deux bornes d’auto-prêt afin que les étudiants réalisent leur transaction eux-mêmes et laissant plus de temps du même coup aux bibliothécaires de se concentrer sur d’autres tâches, dont la référence et la formation documentaires.

Jeudi matin, quelques travailleurs s’affairaient toujours à divers travaux, mais selon le maire Alexandre Cusson, il s’agit «de petits détails qui mettront la touchent finale aux travaux.»

Bref, à se fier aux premiers commentaires, ce campus ne laissera personne indifférent.

Le pavillon est composé de…

• 16 salles de classe

• 4 laboratoires

• 11 salles de réunion

• 1 bibliothèque ultramoderne

• 2 salles de lunch dotées de micro-ondes et de machines distributrices

• 1 coopérative

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